Robert

Combas

né en 1957

Robert Combas est l’un des chefs de file de la figuration Libre, mouvement né dans les années 80, avec Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard, François Boisrond et Jean-Michel Alberola

Nourri de culture populaire (BD, Pub, Rock, Punk, Arts de la rue, enseignes, graffiti), l’art de Combas sera soutenu par de grands galeristes comme Yvon Lambert à Paris et Léo Castelli à New-York. Il sera exposé aussi à Milan, Londres et en Australie, preuve de l’universalité et l’accessibilité de son oeuvre.

« Les règles de la figuration libre : c’est faire ce qu’on veut le plus possible, le plus personnellement, le plus librement. La figuration libre, c’est quand je fais une bande dessinée avec un héros rigolo et que le lendemain matin je laisse tout tomber pour faire une grande toile sur la bataille de Waterloo. Je ne suis pas Hergé, ni Andy Warhol, ni comme presque tous les grands peintres qui restent souvent prisonniers d’une forme de peinture, d’un ordre établi, qui ne changent que tous les six ans, ou certains mêmes qui ne changent pas de toute leur vie. La vie, c’est de changer. On change de voiture, on change de femme, on change de chaussettes, on change de slip. Alors, on doit changer souvent de peinture, de dessin, d’idée. Un jour appliqué, le lendemain indiscipliné. Du bien fait, du mal fait, mais du soi-même. » (Robert COMBAS)

Le cerne noir, sa marque de fabrique s’impose, et participe largement de cette impression de saturation. C’est quand il intègre des éléments extérieurs par le collage qu’il varie, c’est par la facture et la composition qu’il surprend, rareté.

C’est un coloriste et un dessinateur hors pair, ses toiles sont empreintes de liberté, elles parlent de la société, de la violence, de la sexualité, en un mot de tout ce qui fait l’humanité. Combas est un artiste qui restera au-delà des modes.

Artiste recherché surtout pour la peinture peinte dans les années 85 à 95, cote en pleine progression. Combas restera comme un des artistes majeurs du XXème siècle français.