André

Marchand

1907-1997

Dans les années 1930-1950, André Marchand est l’un des grands représentants de la « jeune peinture française ».

A ses débuts il peint des toiles ou « humanisme » et « surréalisme » se côtoient, cherchant par là son style et à exprimer sa sensibilité.

Puis, à partir de 1940, sa palette se colore vivement. Il aborde différents registres : les arlésiennes, les taureaux dans le Delta du Rhône, les flamands roses, les nus et natures mortes appelées les « Vies silencieuses », terme qui traduit bien ce désir de s’affranchir des apparences et de souligner l’intériorité des êtres et des choses. Ce qui l’amenait à dire qu’il ressentait en lui le passage du vent dans les feuilles de l’arbre qu’il était en train de peindre.

« C’est une peinture qui s’inscrit dans un courant novateur… dont les recherches et l’évolution marquent une avancée dans l’histoire de la peinture ».

Il séduit alors les plus grands marchands : Galerie Carré, Maeght, Pierre Matisse, Maurice Garnier. Son succès est aussi bien critique que public. Quinze ans après sa disparition, André Marchand mérite d’être revu pour son talent singulier qui donne la parole au silence et nous renvoie en écho son regard si pénétrant des âmes.

« Il apparaît dans toute sa monumentalité et son originalité dans l’histoire de la peinture du XXème siècle ».

Représentant de l’Ecole de Paris, plusieurs de ses œuvres figurent notamment au musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.